Depuis tout petite je vis au rythme des histoires d'amour racontées au cinéma, en musique ou encore au théâtre. Celles-ci laissent à penser à un amour parfait, elles se concentrent surtout sur la rencontre amoureuse et se terminent généralement en happy end. Le film se termine et on ne nous dit pas ce qu'il se passe sous le même toit. Au fond, serait-ce la rencontre qui est palpitante? La découverte de l'autre comporte-t-elle une dimension romantique plus intense que la description de la vie conjugale? qu'en est il alors du vivre à deux ?​

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Comme tout le monde, j'ai vécu mes histoires d'amour, mes ruptures. Au début, il y a des frissons, la vibration de tout notre être comme si nos destins étaient d'être liés l'un à l'autre, comme une évidence. les amoureux parlent un seul et même language, enroulent l'autre avec leurs mots. Puis, le quotidien s'installe.

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Avec Je viens du deux, je m'interroge sur cette vie conjugale, sur la passion amoureuse qui, petit à petit, laisse la place à l'habitude. À travers la vie de de couple en particulier, je cherche à savoir si il est possible de passer de l'amour infantile des débuts à un amour plus mature, du quotidien. Et lorsque l'on s'est donné entièrement à l'autre et que l'histoire se termine, comment arrive-t-on à retrouver ses propres contours ?

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Que se passe-t-il quand un amour finit?

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D'ailleurs finit-il donc jamais ?

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